quarta-feira, 19 de julho de 2017

Folclore russo


A obsessão russa não me abandona. Ultimamente, demoro-me pelo folclore daquele que considero o povo mais literário do mundo. Depois de ler alguns contos, recomendaram-me MYTHES RUSSES, de Elizabeth Warner. Trata-se de um livro pequenino, muito acessível, embora o título seja algo enganoso – Folclore Russo seria mais adequado – e a abordagem seja bastante superficial relativamente alguns tópicos. Serve, no entanto, o propósito introdutório que buscava para entender o modo como o cristianismo, em vez de erradicar, assimilou  os elementos pagãos da Rússia arcaica. Assim, ao invés de se extinguir, a potente concepção animista da natureza, a crença na magia e o culto dos mortos sobreviveu através da ortodoxia popular.

Algumas passagens são deliciosas, como por exemplo esta:

“De tous les espirits attachés à des lieux particuliers, la rusalka est un des plus complexes. Dans une certaine mesure, la perception de cette figure s’est trouvée édulcorée par les récits romantiques du XIXe siècle parlant de séduisantes nymphes aquatiques et surtout par le littérature classique et ses sirènes. L’origine véritable de son nom reste imprécise, bien que les spécialistes contemporains penchent pour une dérivation de l’ancienne fête slave dédiée aux morts, appelée rusalii.

Dès le XIXe siècle, les chercheurs avaient établi que les rusalki étaient des créatures spectrales, des espirits des morts plutôt que des divinités de l’eau. Cependant, la nature de ces âmes mort fut à l’origine d’un débat qui dura longtemps. Beaucoup d’ethnographes, aux XIXe et au début du XXe siècle, soutenaient qu’à l’époque pré-chrétienne toute personne qui mourait pouvait devenir une rusalka. Finalement, D. K. Zelenin établit que, comme le montrent clairement les sources tirées de la culture populaire, il n’es possible de considérer les rusalki que comme des morts impurs et plus particulièrement comme les spectres de femmes noyées.

(…)

Les descriptions des rusalki, que l’on trouve  dans toutes les régions de Russie, les présentent comme d’attirantes jeunes femmes, beautés evanescentes au visage pâle et délicat, à la peau translucide, effet à la fois de leur nature spectrale et de leur longue résidence ao fond des eaux ou des lacs, bien loin de la lumière du soleil.

(…)


En effet, étant privées d’amour, eles pouvaient se transformer en vengeresses assassines, en séduisant les jeunes hommes de leurs charmes dénudés, en les hypnotisant de leurs chants semblables à ceux des sirènes ou en criant négligemment des noms d’hommes tandis qu’elles sautillaient de branche en branche. Les hommes qui répondaient à ces appels étaient attirés dans l’eau et noyés. Toutefois, les rusalki ne tuaient pas toujours leurs victimes masculines, réservant leur malveillance aux jeunes femmes. Parfois, elles saisissaient tout simplement un jeune homme sous les aisselles et le chatouillaient sans pitié. Cette attitude faisant tellement partie du portrait traditionnel de la rusalka que, dans certaines régions de la Russie, on appelait celle-ci la«chatouilleuse».

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